Ray par Davone, fils conceptuel des Eames et d’une paire de Wayfarer
Les Surréalistes définissaient leur esthétique par cette maxime empruntée à Lautréamont : “Beau comme la rencontre fortuite d’un parapluie et d’une machine à coudre sur une table de dissection”. On se remémore la phrase devant les enceintes hi-fi Ray, du fabricant danois Davone. On reconnait dans leurs proportions les lignes subtilement renflées des verres de lunettes Ray-Ban, qui ont aussi inspiré leur nom. Mais face à leur caisse de noyer courbé et l’acier noir mat de leur pied, on devine le rejeton d’une radio Tivoli qui aurait fricoté avec une lounge chair des Eames… Absurde ? Chez Herman Miller, on a pourtant relevé l’air de famille. Eames, Ray-Ban, Tivoli… Epitome du “cool” et du style sans âge, donc – pour lequel on devra tout de même débourser 6 000 $.
source Unplggd
Comments
Prof Z
Elodie tu es toujours aussi brillante…. mais ce designer mérite une paire de baffles de n’avoir pas fait un tabouret…
PS : Sorry, le fils de Eames , c’est Sori Yanagi, son petit fils c’est Gianfranco Mino , un petit suisse de l’Ecal edité par Cinna Roset….
Elodie Palasse
Un tabouret ? On va lui suggérer. Giancarlo Mino, celui de la “chaise pauvre” ? C’est sa sediapovera (pour Cinna) qui est croisée entre une attelle des Eames (celles pour l’armée US) et une oeuvre de Yannis Kounellis. Design povera… Bon, à ce petit jeu-là… 🙂
Renaud
Sans vouloir polémiquer, je pense que Ray n’a rien d’une réference à Ray-Ban, mais plutôt à la femme de Charles Eames qui s’appelait….Ray.
Elodie Palasse
Bien vu Renaud, j’avais pensé à la belle Bernice (de son vrai prénom), et également à Ray… Charles -logique aussi. Mais le communiqué de presse est minimaliste, on va en réclamer plus !